Les investissements dans le contrôle du paludisme ont créé une dynamique sans précédent et généré des retours exceptionnels ces dernières années. En Afrique, les décès dus au paludisme ont été diminué d'un tiers au cours de la dernière décennie ; en dehors de l'Afrique, 35 des 53 pays affectés par le paludisme ont réduit les cas de 50 % au cours de la même période. Dans les pays où l'accès aux interventions de contrôle du paludisme s'est amélioré de manière significative, les taux de mortalité globaux chez les enfants ont baissé d'environ 20 %.
Cependant, ces progrès sont fragiles et seront inversés à moins que le paludisme ne demeure une priorité pour les décideurs et les bailleurs de fonds mondiaux, régionaux et nationaux. En dépit de l'environnement économique actuel, l'aide au développement doit continuer d'affluer dans les programmes nationaux de contrôle du paludisme afin de garantir l'accès généralisé des populations aux interventions rentables qui peuvent sauver des vies. Le succès à long terme dépendra également des investissements dans la recherche et le développement continus permettant de combattre les menaces émergentes telles que la résistance des parasites.
Maintenir les efforts de contrôle du paludisme est un investissement dans le développement. L'investissement continu dans le contrôle du paludisme va désormais propulser les pays endémiques sur le chemin de l'accomplissement des Objectifs du millénaire pour le développement 2015, en particulier les objectifs liés à l'amélioration de la survie des enfants et de la santé des mères, à l'éradication de la pauvreté et au développement de l'accès à l'éducation.
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